Cet article provient de mon site internet. Je l'ai écrit il y a quelques jours afin de répondre aux nombreuses questions que se posent les auteurs débutants qui n'ont pas encore fait leur choix d'édition pour leur ouvrage. Mais il est également destiné à toute personne (non auteur) pour qui cette "nouvelle race" d'auteurs reste une inconnue...
J'espère qu'il saura répondre aux attentes de chacun.
N'hésitez pas à le commenter ou/et à me proposer vos "corrections/ajouts" qui pourraient l'améliorer
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Qu'est-ce que l'Auto-édition?
Il s'agit d'une chaîne du livre évoluant en parallèle avec l'édition traditionnelle.
Les auto-édités ou "indépendants" (on les appelle aussi les "Indés"), sont une nouvelle "race" d'auteurs qui a décidé de prendre en main la fabrication, la promotion et la publication de ses propres écrits. Je me revendique de cette souche émergente d'auteurs. L'auto-édition existe depuis de très nombreuses années, mais elle est souvent restée confinée dans un a priori désobligeant.
Pendant des années, ils étaient considérés comme les « mal aimés » de la chaîne du livre. Nous entendions souvent des remarques comme : « si les maisons d’édition traditionnelles ne veulent pas les éditer, c’est que leurs écrits ne valent rien ». C’est très attristant de lire de tels commentaires.
Ce que l’on oublie souvent, c’est que ces maisons d'édition (pas toutes bien sûr), ne lisent même pas les manuscrits qu’ils reçoivent, parce qu’ils ont « leurs groupes d’auteurs » qui travaillent pour eux de façon régulière et ils n’ont souvent pas de place à offrir à de nouveaux auteurs.
Ainsi, les auteurs indépendants ont dû prendre les choses en main, aidés en cela par d’autres pays (comme les Etats-Unis et le Royaume Uni en particulier) qui reconnaissent les auteurs indépendants à leur juste valeur depuis plusieurs années déjà. Ils sont un peu moins pointés du doigt et l’on commence à respecter un peu plus leur travail.
Il faut garder à l’esprit que l’auteur indépendant est maître de son ouvrage de A à Z, depuis la naissance de son idée d’écriture jusqu’à la mise en vente et la promotion de son livre. Il est ainsi écrivain, correcteur, graphiste, promoteur et diffuseur de ses écrits. Il travaille en permanence dans un souci de qualité pour le respect de ses futurs lecteurs. De prime abord, cette option parait incroyable. Il faut une sacrée dose d’orgueil pour imaginer s’engager dans une telle aventure! « Pour qui se prend-il celui-là ? Comme si c’était le prochain best-seller!».
Mais en y regardant mieux, cette idée n’est pas si loufoque que ça et c’est une véritable gageure : vous devez vous vendre vous-même, avec vos propres arguments et votre propre sueur, mettre la main à la pâte de A à Z. Et c’est ce qui est fascinant, enrichissant et valorisant.
Votre histoire, vous l’avez écrite, elle est là, elle vous nargue, vous avez pris assez de temps pour vous dire qu’elle n’était peut-être pas parfaite, sans doute pas assez bien écrite, le sujet peut-être peu intéressant...
Peu à peu que, alors que vous vous penchez sur un extrait de chapitre, à la page 39 ou à la page 320, vous ressentez finalement ce petit chavirement de contentement qui vous pince le cœur… Et pourquoi cette sensation ne pourrait-elle pas être ressentie par des lecteurs que vous ne connaissez pas et qui se trouvent dans n’importe quel coin de France? Pourquoi votre travail, écrit avec votre âme profonde et nue, ne pourrait-il pas provoquer l'envie de lire cet ouvrage. Pourquoi ne donnerait-il pas le désir, à des amoureux des mots, de poursuivre votre littérature en attendant les prochains livres dont les sujets se bousculent dans votre esprit téméraire?
Les maisons d’édition auxquelles vous avez envoyé votre ouvrage n’ont pas pris de temps de le lire et vous l’ont renvoyé avec la petite lettre désolée "typique"; ou bien, il a été détruit parce que vous avez oublié d’envoyer l’enveloppe timbrée pour le renvoi de votre travail.
Alors, vous vous mettez à parcourir le Web à la recherche de « cette » solution que vous aviez quelques réticences à envisager. Vous lisez des témoignages d’auteurs auto-édités qui ont « réussi » et vous vous surprenez à penser que ce n’est pas si fou que ça et que vous pourriez peut-être rejoindre le cercle …
L'auto-édition n'est pourtant pas une idée irréfléchie, loin de s'en faut.
Les auteurs, ayant choisi cet axe de vie, sont parfaitement conscients de la montagne de travail qui les attend.
-> La première chose qui vient à l'esprit est "le parallèle" que l'on ne manquera jamais de faire entre un livre auto-édité et un livre édité par une maison d'édition traditionnelle.
Si l'auteur indépendant veut espérer une quelconque reconnaissance pour son travail, il se doit d'atteindre une certaine perfection. Dans cette notion, j'entends certaines nécessités, qui feront de l’auteur un imposteur s’il ne respecte pas des consignes indispensables. Je distingue les nécessités techniques (écriture elle-même) et les nécessités aléatoires (histoire). Quelles sont-elles ?
1°) Nécessités techniques :
- Tout d’abord l’orthographe doit être irréprochable. Le français est une langue merveilleuse et difficile. Elle est l’un des trésors de notre long patrimoine historique. Un auteur qui ferait des milliers de fautes d’orthographes dans son récit ne serait pas crédible.
- La syntaxe et la grammaire. Pour la même raison que l’orthographe, elles sont le fondement d’une écriture lisible et compréhensible. Bien sûr, les bases syntaxiques peuvent être ébranlées (il existe des phrases sans verbe, par exemple), mais elles sont soigneusement utilisées dans des contextes particuliers pour induire une signification savamment étudiée et sont à utiliser avec parcimonie.
- La conjugaison. Il est tout aussi important d’écrire son récit en suivant une ligne logique de temporalité. S’interroger longuement sur la pertinence du temps ou des temps employés selon que l’on se trouve sur telle ou telle partie de l’échelle chronologique virtuelle de son histoire.
-> La seconde chose qui vient à l'esprit est "l’audace, le culot" que l'on associe à l’auteur auto-édité.
Si l'auteur indépendant veut espérer une quelconque reconnaissance pour son travail, il se doit de porter plusieurs casquettes, tout en les assumant avec la même rigueur et la même détermination. L’histoire est terminée, écrite avec cœur, pourtant son histoire commence à peine…et son chemin est semé d’embûches, bien plus que pour l’auteur édité par une maison d’édition traditionnelle. Ainsi, je nommerai « Miroir » cette nouvelle liste de nécessités qui doit être le quotidien de l’auteur indépendant.
Miroir: pour cette liste, je vais opposer les deux visions : AT pour auteur édité par une maison d’édition traditionnelle et AI pour auteur indépendant.
- Relecture : L’AT ne s’occupe pas de ce genre de choses. Il apporte son histoire qui, si elle est acceptée, suivra la suite logique de l’édition en passant par tous les maillons de la chaîne du livre. Néanmoins, il aura certainement à réécrire des passages pour qu’ils « conviennent » à l’équipe éditoriale. C’est évidemment nécessaire, parce que l’éditeur connaît parfaitement son job et sait rapidement ce qui va et ce qui va moins dans la continuité du récit. Il imposera donc des modifications à l’auteur, parfois des paragraphes, parfois un chapitre entier à revoir. Il peut aussi lui demander de supprimer un personnage qui ne sert à rien, ou de développer la personnalité d’un autre pour « forcir » son impact dans le récit. Quant aux corrections orthographiques ou autres, ce n’est pas le souci de l’auteur mais des correcteurs qui travaillent dans la maison d’édition (ou parfois sont des fournisseurs de services externes).
L’AI est sa propre équipe éditoriale. Il est ainsi responsable de sa propre relecture. Il peut choisir de se faire aider (si ses finances le lui permettent) par un correcteur professionnel. Il peut trouver de nombreuses propositions en étudiant des sites spécialisés ou des correcteurs free-lance qui se chargeront pour lui de ce lourd et ingrat travail. Ingrat parce qu’il est très difficile, lorsque l’on est auteur et que l’on vient d’accoucher de son nouveau né, d’apprendre qu’il a des malformations. Il faut une bonne dose d’humilité pour cela. Mais, il faut le savoir quand on se lance dans l’aventure de l’autoédition, un livre n’est jamais bon dès le premier jet ! Si l’auteur choisit d’effectuer ce travail lui-même, il doit s’armer de courage et relire son ouvrage comme s’il n’en était pas l’auteur. Et lorsque je dis « relire », je veux évidemment dire « le relire plus de vingt fois » ! En effet, il faut organiser ses relectures pour qu’elles soient efficaces. La première va chercher les simples fautes d’orthographe (un pluriel oublié, un accent de travers, un mot mal orthographié etc…). La seconde va chercher les erreurs de temps (un verbe au présent au milieu d’un récit au passé etc…). La troisième va ensuite vérifier les répétitions (beaucoup de mots sont répétés trop de fois et l’on ne s’en rend pas compte lorsqu’on écrit). La quatrième va revérifier tout ce que les trois autres ont oublié… Les suivantes vont ensuite d’attarder sur la logique de l’histoire (passe-t-elle d’un moment à un autre sans oublier sa continuité ?), sur la véracité d’un personnage (il était fils unique au départ, il est à présent l’aîné de quatre enfants !), sur la nécessité d’un passage ou d’un autre (un paragraphe peut devenir obsolète pour éclaircir la trame de l’histoire), la cohérence des situations et sur l’assurance que B est bien la finalité de A etc… Il ne faut pas hésiter également à faire lire son œuvre à un proche si on ne veut pas le faire lire à une personne Y qui risquerait de vous piquer votre idée (les auteurs sont parfois parano …). Car il arrive un moment où l’auteur, à force de relire et relire encore, perd un peu de son objectivité. Un petit débriefing avec une personne de son entourage et son œil tout neuf, peut faire repartir la machine et pointer sur des erreurs ou illogismes passés inaperçus.
Quand, enfin, le texte est jugé apte à poursuivre son petit bonhomme de chemin à travers les nécessités de l’édition, l’auteur indépendant peut savourer son plaisir d’être content de son travail. Mais, pas trop longtemps, car il a encore beaucoup de choses à faire…
- Le titre : j’allais oublier cette chose importante qui peut changer le cours de l’histoire. AT et AI l’ont déterminé de la même manière : certains auteurs connaissent le titre de leur œuvre avant même d’avoir écrit la première phrase, d’autre le voient apparaître au fur et à mesure que leur histoire prend force et d’autre enfin ne le découvrent qu’après avoir terminé leur rédaction. Tous les auteurs s’accordent à dire que son importance n’est plus à démontrer. Un titre va attirer l’œil du lecteur qui choisit le livre qu’il va avoir envie de lire (je parle des autres facteurs de sélection plus loin). Il doit donc être choisi avec soin.
AT pourra le proposer à son éditeur et même l’imposer, car il apporte son histoire avec un titre tout trouvé (qu’il l’ait trouvé au début ou à la fin de l’écriture de son livre), mais l’éditeur pourra changer ce titre pour le rendre plus aguicheur ou parce qu’il trouvera que le titre initial ne « parle » pas assez du contenu de l’histoire (ou en parle trop…). Libre à AT de l’accepter ou non, mais il ne doit pas perdre de vue qu’il a un contrat avec la maison d’édition et qu’il sait qu’elle fera tout pour que son ouvrage ait les meilleures chances d’être vendu par le plus grand nombre.
AI peut aussi demander de l’aide à son entourage, mais il sera le seul décisionnaire de ce précieux titre. A charge pour lui de faire le bon choix, qu’il le change ou qu’il garde le même depuis le début de son aventure…
- La couverture : AT délègue ce nouveau travail à l’équipe d’illustrateur de la maison d’édition. Là encore, il a son mot à dire bien sûr, il donne sa propre vision de sa couverture. L’éditeur est libre de l’accepter telle quelle. Mais, bien souvent les maisons d’éditions possèdent leur image de fabrique, l’aspect de la couverture est une chose subtilement paramétrée et difficilement négociable.
AI est donc maître de l’habit qui va porter son histoire jusqu’à ses lecteurs. Il veut évidemment le ciseler à son gout. Là encore, il est libre (selon ses finances) de s’adresser à des illustrateurs professionnels qui l’aideront dans ses choix, mais qui réaliseront ce qu’il veut. Pour l’auteur solitaire, il va pouvoir la créer (grâce à des logiciels informatiques par exemple) chez lui, avec ses propres idées : une image (libre de droits) et des mots. En étudiant la couverture des livres qu’il possède dans sa bibliothèque, il va en comprendre les « règles incontournable » (titre, nom de l’auteur…) afin de rester dans la « normalité » de ce qui se fait tout en apportant sa touche personnelle.
Mais l’écrin d’une histoire n’est pas simplement une couverture sur le devant. L’habit comprend une couverture, une tranche et une 4e de couverture.
L’auteur va retourner à sa bibliothèque pour étudier tout cela. La tranche est importante dans le sens où, aligné entre d’autres ouvrages, son livre doit comporter tout ce qui est nécessaire de savoir pour qu’une main le saisisse : le titre, le nom de l’auteur et le sigle de l’éditeur. Cela peut paraître anodin, mais une tranche doit être soignée tout comme la couverture de face. Pour la 4e de couverture, c’est encore une nouvelle épreuve pour l’auteur.
- 4e de couverture : L’importance de celle-ci est capitale pour l’auteur et ne doit pas être traitée dans l’urgence. Elle doit être murement réfléchie, car c’est elle qui sera lue par les lecteurs avant même qu’ils aient ouvert la première page intérieure.
AT n’est souvent pas le rédacteur de la 4e de couverture. C’est un travail à part entière, souvent dévolu à des professionnels de l’équipe éditoriale. Elle doit attirer le lecteur en lui servant une recette inédite, dont le secret ne peut être dévoilé, une pincée d’épice rare pouvant faire toute la différence. Elle doit offrir un gout de nectar subtil pour amener le lecteur à vouloir absolument ce livre plus que tout autre.
AI doit avoir la même vision en tête en rédigeant lui-même sa 4e de couverture, en se voulant concis, puisant les mots justes qui provoqueront le désir de lire. Choisira-t-il un paragraphe extrait de son livre ? choisira-t-il le pitch qu’il aura imaginé à l’orée de sa rédaction ? Choisira-t-il de résumer en quelques mots le début de son histoire et de finir en une question sur l’issue de celle-ci ? Tout est possible, rien n’est obligé, sauf d’interpeller le lecteur et lui donner envie de lire ce livre au lieu d’un autre. AI ne doit néanmoins pas oublier, comme il l’aura fait pour la couverture devant, de penser sa 4e de couverture comme un éditeur qu’il est, en y ajoutant les données indispensables comme le titre, l’auteur, le sigle de l’éditeur, mais aussi le prix du livre et le n°ISBN. Voila la liaison toute trouvée pour accéder à la « nécessité miroir » suivante.
- Revenus : Evidemment, la différence peut être flagrante entre les deux. L’AT perçoit en général 8% du prix du livre, alors que l’AI en perçoit, non pas 100%, mais environ 70%.
L’AT ne touche que ses droits d’auteur, le reste est divisé entre les différents acteurs de la chaîne du livre, l’éditeur et son équipe éditoriale, l’imprimeur, l’illustrateur, le correcteur, le promoteur, le diffuseur… cela fait du monde à rétribuer. La consolation de l’AT est de se dire, qu’à part écrire son livre et donner son avis quant aux corrections et à la couverture, le plus gros du travail a été fait sans lui et qu’il n’a pas débourser un €, sauf peut-être pour envoyer son ouvrage aux maisons d’édition en amont, et avoir mis de l’essence dans sa voiture pour se rendre au rendez-vous de l’éditeur qui a accepté d’éditer son livre. Pour justifier ce revenu, l’AT doit à présent se montrer sur des plateaux de TV, dans des salons, répondre à des interviews etc… rencontrer d’autres auteurs et des lecteurs pour des séances de dédicaces quel que soit l’endroit où il est convié, faire peut-être quelques conférences aussi…
Mais, il ne faut tout de même pas oublier que, si 8% d’un livre représente peu, 8% de 20.000 ou 100.000 livres est bien plus conséquent ! Et toute cette mécanique bien huilée est tournée vers cette nécessité de vente, la rentabilité est obligatoire, sinon l’auteur n’est pas certain de perdurer. Et si la maison d’édition n’obtient pas les chiffres escomptés, l’AT aura peut-être une seconde chance, mais guère plus…
L’AI ne perçoit pas 100% comme on peut le penser. Si l’on veut rester crédible, à travers le miroir, il est nécessaire de comptabiliser les frais qu’il engage et les déduire de ses revenus. Ainsi, j’estime personnellement à 30% du livre, le montant qui revient à l’imprimeur. Si aucune autre dépense n’a été effectuée (pas de correcteur professionnel, pas d’illustrateur externe, pas de publicité autre que les réseaux sociaux, blogs et site personnel gratuits), 70% de revenu est très appréciable.
Néanmoins – et je pense que tous les AI seront assez d’accord avec moi – il est très rare de vendre des milliers de livres en autoédition. Toutefois, avec un peu de confiance et un vrai travail de prospection et de publicité telle que précisée plus haut, il est possible de rentrer dans ses frais assez aisément. D’autant, qu’en choisissant de compléter la version papier par une version e-book, les revenus générés par ces derniers sont alors considérés comme des bénéfices à 100% (moins la marge de la plateforme évidemment). Dans ces conditions, un AI qui débute, peut espérer être bénéficiaire après avoir vendu une quarantaine de livres papiers (augmenté de quelques revenus e-book). Charge à lui de garder son lectorat en haleine en lui proposant un futur ouvrage et de gagner de nouveaux adeptes en continuant de promouvoir ses écrits et en invitant les premiers lecteurs à en parler aussi.
J’ajouterai que l’AI qui « se plante » la première fois, saura analyser ses erreurs et les évitera la prochaine fois. La motivation de faire mieux ne doit pas le quitter. Car tout part d’une idée d’écriture et c’est ce qui donne à l’auteur sa raison de vivre. Il doit toujours mettre en avant, sa passion, et il doit écrire parce que créer est son moteur. Ensuite, il est à même de pouvoir estimer si son ouvrage est capable de plaire ou non. Et il décidera de le publier en autoédition ou d’envoyer son texte à des maisons d’édition. Il choisira quelle est l’aventure la plus intéressante ou la plus palpitante à suivre à ses yeux. Mais, il doit rester persuadé qu’il est apte à apporter du plaisir à des gens pour qui la lecture est un besoin et une nécessité. Je reste convaincue que les gens qui se lancent dans l’autoédition avec sérieux et motivation, sont de vrais auteurs.
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Je lis parfois des slogans (de gens qui ne connaissent d’ailleurs rien aux difficultés des auteurs indépendants) dire que « tout le monde peut écrire un livre et le faire éditer ». C’est faux ! Des personnes essayent d’écrire en se disant que ce n’est pas une épreuve insurmontable, mais je suis sûre qu’ils n’oseront jamais aller plus loin quand, en leur foi et conscience, ils ne sont pas « auteurs » dans leur âme profonde. C’est pourquoi, je sais que les auteurs autoédités ou indépendants sont des auteurs qu’il ne faut pas ignorer. Ils jouent leur vie aux dés ou se jettent sans filet dans la gueule des loups prêts à en découdre.
Comme je disais au début de cet article, les auto-édités sont une nouvelle « race » d’auteurs, mais ce sont avant tout de vrais auteurs qui ont leurs messages à transmettre. Et s’ils ne sont jamais invités sur un plateau de télévision pour parler de leur dernier ouvrage paru, ils ont de nouveaux mondes de rêves à nous faire découvrir, de nouveaux horizons d’évasion, dont ils pourraient parler pendant des heures. Et si on leur en laissait la possibilité (j’ai écrit à François Busnel dont j’apprécie énormément l’émission du jeudi soir sur France 5 « La Grande Librairie ». Je voulais avoir son avis à propos de l’autoédition et proposer l’idée d’une éventuelle prochaine émission invitant des auteurs indépendants. Hélas, à ce jour, je n’ai eu aucune réponse de sa part.), je suis certaine qu’ils sauraient ravir un public….
Affaire à suivre…
Cet article est à retrouver sur :
http://www.dominique-guenin-auteure.com/pages/auto-edition